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paradoxe
François Morel résume avec beaucoup d'humour un fait incontestable : on n'a jamais tort de dire que les choses sont toujours "un peu plus compliquées que ça". Cela s'applique très bien aux statistiques, discipline aux nombreux pièges. Voici quelques modestes contributions à ce sujet.
- erreurs très répandues, des comparaisons pas adaptées. En gros, cela revient à mettre sur un pied d'égalité des citrouilles et des carottes, sous prétexte que les deux sont de couleur orange. On peut par exemple citer le film "Bienvenue chez les Ch'tis" qui a dépassé le nombre de places de "La Grande Vadrouille". Sauf que ce dernier était sorti à une époque où la France était bien moins peuplée... http://blog.m0le.net/2013/08/01/quelques-limites-de-lutilisation-des-donnees/
- le fantasme des données "objectives" est l'une des pires habitudes que l'on puisse prendre, puisqu'elle revient à privilégier la forme au fond. Il faut juste se rappeler que les données brutes ne disent rien, et que n'importe quel traitement est un choix éminemment subjectif. Il faut donc assumer ce choix jusqu'au bout en l'analysant et ne pas balancer un graphe comme si sa démonstration coulait elle-même de source (typiquement, ça c'est pas génial : https://twitter.com/ssoumier/status/477017740923133953). Les statistiques ne sont pas un domaine facile d'accès, donc on peut produire une explication claire mais jamais se permettre d'être simpliste avec elles. http://blog.m0le.net/2013/10/26/les-donnees-sont-elles-si-objectives-que-ca/
- l'existence de paradoxes comme celui de Simpson devrait en faire réfléchir beaucoup sur l'utilisation exclusive des pourcentages et autres moyennes. Se plonger un tant soit peu dans les données brutes ou remarquer des différences conséquentes dans ses échantillons peut prévenir bon nombre de conclusions hâtives : http://blog.m0le.net/2014/06/14/des-paradoxes-statistiques-plus-repandus-quon-ne-croit/
- erreurs très répandues, des comparaisons pas adaptées. En gros, cela revient à mettre sur un pied d'égalité des citrouilles et des carottes, sous prétexte que les deux sont de couleur orange. On peut par exemple citer le film "Bienvenue chez les Ch'tis" qui a dépassé le nombre de places de "La Grande Vadrouille". Sauf que ce dernier était sorti à une époque où la France était bien moins peuplée... http://blog.m0le.net/2013/08/01/quelques-limites-de-lutilisation-des-donnees/
- le fantasme des données "objectives" est l'une des pires habitudes que l'on puisse prendre, puisqu'elle revient à privilégier la forme au fond. Il faut juste se rappeler que les données brutes ne disent rien, et que n'importe quel traitement est un choix éminemment subjectif. Il faut donc assumer ce choix jusqu'au bout en l'analysant et ne pas balancer un graphe comme si sa démonstration coulait elle-même de source (typiquement, ça c'est pas génial : https://twitter.com/ssoumier/status/477017740923133953). Les statistiques ne sont pas un domaine facile d'accès, donc on peut produire une explication claire mais jamais se permettre d'être simpliste avec elles. http://blog.m0le.net/2013/10/26/les-donnees-sont-elles-si-objectives-que-ca/
- l'existence de paradoxes comme celui de Simpson devrait en faire réfléchir beaucoup sur l'utilisation exclusive des pourcentages et autres moyennes. Se plonger un tant soit peu dans les données brutes ou remarquer des différences conséquentes dans ses échantillons peut prévenir bon nombre de conclusions hâtives : http://blog.m0le.net/2014/06/14/des-paradoxes-statistiques-plus-repandus-quon-ne-croit/